Fondée par Mehdi Mezaguer, la clinique juridique "AJIRE" (Analyse juridique de l'intégration des réglementations européennes) a été établie dans le cadre de la chaire Jean Monnet "UE et gestion des crises" rattachée à l'IdPD.
L'axe initial de la clinique AJIRE est « Vulnérabilité et protection européenne des personnes », mais un second axe est envisagé.
Axe « Vulnérabilité et protection européenne des personnes »
La problématique de la protection des personnes vulnérables constitue un terrain d’action privilégié pour les cliniques du droit, eu égard à la demande qu’elle suscite et aux formes d’actions qu’elle permet, tant à l’échelle locale que globale, dans ses dimensions nationale et européenne. D’ailleurs, au sein du réseau francophone des cliniques juridiques, une majorité de structures travaillent sur cette thématique.
Au titre de cet axe, et des forces vives en présence, plusieurs thématiques de travail ont d’ores et déjà été identifiées : le surendettement des particuliers ou encore les problématiques liées à l’aide au développement et au rôle de l’Union européenne à cet égard. Dans cette dernière optique, la clinique pourrait accompagner les projets de développement menés par les étudiants que l’IdPD parraine.
L'équipe
- L'équipe pédagogique
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Le projet de Clinique AJIRE a vocation à fédérer, autour d’un même plan d’action, les enseignants-chercheurs de l’IdPD et de s’ouvrir éventuellement à l’association des autres composantes de l’Université dans le cadre d’accords selon les thématiques. Bien évidemment, cela inclut les apports que peuvent constituer des projets pluridisciplinaires.
Responsables du projet clinique :
Créée par Mehdi Mezaguer qui a encadré les travaux du premier mandat (2019-20), la clinique est actuellement animée par Daniel Ventura (2020-21 et 2021-22) avec le soutien d'Anne Millet-Devalle. - L’équipe étudiante
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La clinique est ouverte à tous les étudiants de Master 2 mention « Droit international et droit européen » ainsi qu’aux étudiants du Master 2 « Migrations studies » des deux autres mentions (Sociologie et Science politique). Les candidatures d’étudiants pouvant attester de connaissances poussées en droit de l’Union européenne seront examinées par le comité de pilotage de la Clinique. Si une formation préalable dans les divers chantiers d'action de la Clinique est souhaitable, elle ne serait pas toujours indispensable : la motivation et l’engagement des étudiants dans le projet constitueraient les critères de sélection privilégiés. La langue de travail sera le français, mais la maîtrise des langues, et notamment de l'anglais, serait un point positif.
Afin de remplir ses objectifs, la clinique devra limiter l’effectif des participants. Dans cette perspective, l’effectif sera limité à une dizaine d’étudiants, sélectionnés sur une base annuelle au terme d’auditions. La constitution des équipes pourrait prendre en compte la nécessité de diversité des formations d’origine afin de favoriser l’émulation et l’esprit collectif. De même, une priorité sera donnée aux étudiants de M2, même si les étudiants de M1 pourront participer à certaines activités.
Les mandats
L'édition 2019-20, sous la direction de Mehdi Mezaguer, a porté sur deux mandats adressés par le député européen R. Glucksmann relatifs au droit des migrations, en particulier sur les enjeux juridiques relatifs à la situation frontalière entre la France et l'Italie.
L'édition 2020-21, sous la direction de Daniel Ventura, a porté sur un mandat adressé par l'Ambassadeur de l'Ordre de Malte pour la lutte contre la traite des personnes, et porte sur la transposition dans les Etats membres de l'UE de la directive européenne 2011/36/UE "concernant la prévention de la traite des êtres humains et la lutte contre ce phénomène ainsi que la protection des victimes".